Des fourmis au service de l’Azuré des paluds

L’étrange histoire de l’Azuré des paluds

Voici une prairie humide du massif central, avec sa fleur la plus caractéristique, la grande pimprenelle. C’est la plante hôte d’un papillon de la famille des Lycaenidae : L’Azuré des paluds. Il ne saurait vivre sans elle…

Il se nourrit de son nectar, s’accouple sur ses fleurs et ne pond ses œufs qu’entre ses étamines. Les œufs reposent comme de petites perles entre les épis de ses têtes globuleuses.

A peine éclose, la chenille rampe le plus vite possible jusqu’au cœur de l’inflorescence. Et là, pendant trois semaines, elle se gave des graines de la fleur. C’est ainsi qu’elle prend sa couleur pourpre et atteint sa taille maximale, un demi centimètre.

A la fin, la chenille de l’Azuré des paluds, a dévoré au moins la moitié de la fleur et s’apprête à déménager. Elle émerge de ce calice haut perché et fabrique un ancrage en fil de soie pour préparer sa descente.

Myrmécophilie

Une fois en bas, sa survie dépend désormais de deux espèces de fourmis bien particulières : la Myrmica Rubra et Scabrinodis. Une ouvrière de ces espèces emporte la chenille dans sa fourmilière. Autant dire qu’elle introduit le loup dans la bergerie…

La chenille produit une odeur qui imite celle des larves de cette espèce de fourmi. Grâce à ce mimétisme chimique, elle se nourrira impunément pendant plusieurs mois des larves des fourmis. Et c’est ainsi qu’elle deviendra nymphe. L’année suivante, elle sortira de la fourmilière sous la forme d’un gracieux papillon.

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